La greffe de la prothèse artificielle est très proche de celle du cœur humain:
Le chirurgien coupe le cœur défaillant en deux sous les oreillettes et retire
les ventricules défaillants. Cela permet de conserver le réseau des vaisseaux
connecteurs qui permettent le transport du sang jusqu’aux organes (img 1).
Dans un second temps, le chirurgien suture une lunette plastique biocompatible
aux oreillettes de la même façon que lorsqu’il coud les ventricules d’un greffon
cardiaque (img 2).
Ensuite, la prothèse vient simplement s’encliqueter sur cette lunette qui lui
sert de support (img 3).
Le cœur CARMAT est désormais transplanté dans la cage thoracique de
l’individu en attente d’un greffon cardiaque (img 4).
Cette opération n’est donc pas très difficile à réaliser pour un chirurgien cardiaque car elle est semblable à celle d’un greffon cardiaque. De plus, elle est facilitée par l’encliquetage très simple de la prothèse. Puis sa forme anatomique et son poids permet à la prothèse d'être transplantée dans plus de 70% des cas
Réalisé par Ghislaine PAUME, Inase MOUHAMADOUSSANE et Doriane LE GUENNEC