Lors des années 1960 et 1970, les médecins se rendent compte de la nécessite de disposer de cœur artificiel pour remédier aux problèmes cardiaques, au manque de donneurs ou alors à la suite d'un rejet. Il existe deux types de cœurs artificiels :
le « cœur définitif » qui remplacera le cœur naturel lorsqu’aucune solution n’est possible.
le « cœur temporaire » qui permet l’attente du greffon d’un donneur. Ces deux types de cœurs prennent en charge le travail bi-ventriculaire ou celui de la totalité du cœur.
L’évolution des cœurs artificiels se classe en trois générations.
La première génération est constituée de cœurs artificiels d’assez grande taille et alimentés par de l’énergie pneumatique ou électrique. Ils ne sont pas fiables à 100 % même si les cliniques les utilisent actuellement.
La première implantation du cœur artificiel Jarvik 7
Dix ans après le cœur artificiel Jarvik7, un nouveau cœur artificiel est apparu grâce aux biologistes. Ce cœur artificiel s’appelle « Thoratec » .Il est utilisé pour des patients qui sont en attentes de greffe ou bien en insuffisance cardiaque. Ce cœur prend en charge le travail bi-ventriculaire.
Cet appareil est gênant puisque qu’il pèse 7kg et le patient ne possède pas beaucoup d’autonomie.
Ce cœur artificiel possède un système pneumatique qui remplace un ou deux ventricules par des prothèses en polyuréthane insérée par une coque rigide. Il est composé de deux valves mécaniques et un diaphragme en polyuréthane qui permet de séparer le ventricule du compartiment pneumatique, en caoutchouc. Pour limiter les frottements entre le diaphragme et le(s) ventricules(s), de l’huile de silicone est utilisée.
Deux types de canules permettent de relié le cœur artificiel au patient :
la « canule artérielle » qui est implantée dans l’oreillette.
la « canule apicale » qui est implantée dans la pointe du ventricule.
La console possède deux modules d’activation contenant deux compresseurs : un pour vider le ventricule lorsqu’il est rempli et l’autre prend en charge le vide du ventricule pour améliorer la qualité du remplissage en sang.
Un microprocesseur interne surveille le fonctionnement. Ce cœur artificiel peut fonctionner à partir de l’électricité murale ou avec deux batteries au lithium ou avec deux batteries classiques. Ces batterie permettent une autonomie entre 40 min et une heure chacune.
Par conséquent, on trouve des inconvénients : le patient n’a pas beaucoup d’autonomie, il a une valise encombrante, il devra prendre des médicaments et des fois il devra rester quelques jours a l’hôpital. Il y a aussi l’esthétique à cause des tuyaux qui sortent au niveau de l’abdomen.
Réalisé par Ghislaine PAUME, Inase MOUHAMADOUSSANE et Doriane LE GUENNEC